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vendredi 29 août 2025

Le Séraphin

 


On pourrait croire que sur cette terre
Où règnent par-dessus tout guerres et misère
Où la mort s'invite chaque journée
Dans cette cruelle destinée

On pourrait se sentir abandonné
Devant la faim, la peur et le froid
Mais peu importe tous ces combats
Quand on sait déjà qui va l'emporter

On dit que face au mal, le bien l'emporte
Mais pour cette victoire, que d'efforts
Et de pertes avant que la paix frappe à la porte
Nous ne comptons plus nos morts !

Nous les pleurons partout à travers le monde
La faucheuse ne fait pas de sentiments
Elle frappe et elle prend !
Sous tous les horizons à la ronde ...

Faut-il abandonner pour autant ?
Non, bien sûr la mort et le chagrin
Feront partie de la vie inlassablement
Malgré ces horreurs, le séraphin

Gardera toujours la main
Guidant les cœurs de sa lumière
Aujourd'hui et demain
Il porte le parallèle univers

Qui sauvera de l'apocalypse
Chaque poussière d'étoile
Quand frappera l'éclipse
Derrière le voile

☙⚝❧

2025 © Elea Laureen
Tous droits réservés




dimanche 15 juin 2025

L'invisible Lien


 

L'invisible lien, partout dans la nature*
Se brode et se tisse du moindre interstice
Au cœur des soupirs, murmure
En désir, de tout indice

L'invisible lien, de la vie à la mort
D'un rêve vivace du Montparnasse
Se tresse et se tord et brille si fort
Mais jamais ne s'efface de l'espace

L'invisible lien, parfois caresse
De sa légère aura opaline
Avec délicatesse, celui qui reste
Laissant une empreinte divine

L'invisible lien, connexion éternelle
Laisse entrevoir l'incroyable péristome
D'un frisson enclin aux lueurs spirituelles
Du visible à l'invisible au son du métronome

C'est ainsi qu'il s'illumine
D'une foi flamboyante
Quand les souvenirs s'enracinent
D'une grâce confidente

☙⚝❧

2025 © Elea Laureen
Tous droits réservés


* Léon Dierx (1838-1912)




Tout passe, ce n'est pas si vrai que ça.
Je dirais plutôt que tout devient plus léger,
Qu'avec le temps on apprend à supporter
Certaines douleurs et certains poids.

Que le temps recouvre et atténue
Certaines blessures.
Rien ne passe complètement
Et encore moins ce qui vous a blessé
Au fond de vous.

Nous nous en souviendrons toujours
Et ça fera partie de nous
Même quand ce sera vraiment passé.

Je dirais plutôt que tout se surmonte
Et qu'on va de l'avant !

- Inconnu -


1 an déjà !



dimanche 11 mai 2025

Je n'ai rien oublié !


 Cela fait 10 ans en juillet
Mais je n'ai rien oublié
Ni les moments de joie
Ni même ta voix

Même ton image me suit
A travers mon reflet, tu revis
Je sais que tu es là, près de nous
Et que tu nous donnes rendez-vous

Quand viendra le moment
De l'éclipse du temps...
Parfois, le souvenir de ton regard
Me noue la gorge de désespoir

Les larmes coulent sur un soupir
Seule la douleur me fait voir le pire
De l'autre côté, la lumière est si sereine
Qu'elle vient chaque fois cueillir ma peine

J'ai encore l'odeur du biberon
Que tu m'apportais dans la nuit
Et toutes ces réflexions
Qui nous font rire aujourd'hui

Mais je sais, oui, je sais
Que dans ce jardin parfumé
Au chant cristallin des Chérubins
Tu continues à me tenir la main !

☙⚝❧

2025 © Elea Laureen
Tous droits réservés


Bonne fête maman 💞
Bisous volants


"Le Souvenir... c'est la présence dans l'absence,
c'est la parole dans le silence,
c'est le retour sans fin d'un bonheur passé
auquel le cœur donne l'immortalité."
Henri Lacordaire





 

lundi 21 avril 2025

Mamy s'est Envolée

 Déjà 1 an !



Mamy s'est envolée
Et le vide s'est installé
A quoi ça sert d'exister
Si c'est pour partir en fumée ...

Mamy s'est envolée
Et sur le fil de nos pensées
Quelques souvenirs parfumés
Au souffle d'un vent léger

Illuminent le fragile pissenlit
Qui se disperse à l'infini
Semant l'amour d'une vie

Dans sa course effrénée
Mamy s'est envolée
Mais nous laisse à jamais
La volonté d'une vie rêvée !

☙⚝❧

2025 © Elea Laureen
Tous droits réservés

Merci Val
Pour cette belle représentation !


Il n'y a jamais de pourquoi à un souvenir
Il arrive comme ça, à l'improviste,
Sans demander la permission.
Et tu ne sais jamais quand il repartira.
La seule chose dont tu peux être sûr,
C'est que de toute façon, il reviendra.
Mais d'habitude, ça ne dure qu'un instant.
Et maintenant, je sais comment m'y prendre.
Il suffit de ne pas trop s'y attarder.
Dès que le souvenir se pointe,
Il faut s'en éloigner très vite,
Le faire tout de suite,
Sans regrets, sans concessions,
Sans chercher une image précise,
Sans jouer avec le feu ...
Sans se faire mal.
Voilà, ça va mieux...
C'est passé !

- Federico Moccia -





vendredi 11 avril 2025

C'est la Nuit qu'il est Beau de Croire en la Lumière

  Défi du Jour ; On joue avec ABC et le Nid des Mots

"C'est la nuit qu'il est beau de croire en la lumière"

-Edmond Rostand-


Aux vagues à l'âme d'un bourdon d'ennui
Quand la tristesse vient tirailler le cœur
Le spleen en larmes d'un cristal infini
S'époumone l'oiseau moqueur

Comme le chant du cygne en fin de vie
Dans un dernier espoir de lueur
S'accrochant à cette dernière envie
Pleure pour éloigner sa douleur


A fleur de peau de cette mélancolie
Esquisse d'un exode intérieur
Quand l'âme, enfin, éveille l'esprit
Trouvant la lumière dans ses profondeurs !

☙⚝❧

2025 © Elea Laureen
Spirituellement Vôtre !
DPP 10683-53162


« La mélancolie est le plus légitime de tous les tons poétiques. »

Edgar Allan Poe






dimanche 30 mars 2025

Si j'avais su - Grégoire


Je t'aurais dit toutes les choses
Que je ne t'avais jamais dites
Que ta peau a l'odeur des roses
Que j'adore le prénom Édith

Je t'aurais dit toutes les choses
Qu'on ne dit pas assez souvent
Car souvent dans la vie, on n'ose
Pas dire les choses tant qu'il est temps

Je t'aurais raconté la mer
Que tu la voies une fois encore
On aurait viré l'infirmière
Puis, on aurait rigolé fort

Je t'aurais dit que ton visage
Me fait penser à l'océan
Que tes rides ressemblent à des vagues
Où vont se baigner les enfants

Si j'avais su
En partant ce soir-là
Si j'avais su
Que le temps n'attend pas
Si j'avais su, si j'avais su
Que c'était la première fois
Que j'te voyais pour la dernière fois

Je t'aurais refait ton chignon
Et toi, tu m'aurais dit ça tire
Moi, j'aurais fait un peu le con
Juste pour regarder ton sourire

J't'aurais promis d'faire une chanson
Qui racont'rait comme t'étais belle
Qui racont'rait comme on est con
D'croire que les gens sont éternels

Et puis j't'aurais serrée si fort
Qu'il y aurait des marques à ton cou
Je t'aurais regardée encore
Et puis j't'aurais gardée surtout

J't'aurais enfermée dans mes yeux
J'aurais capturé ton parfum
J't'aurais dit au revoir un peu mieux
Puis j'aurais menti à demain

Si j'avais su
En partant ce soir-là
Si j'avais su
Que le temps n'attend pas
Si j'avais su, si j'avais su
Que c'était la première fois
Que j'te voyais pour la dernière fois

J'me s'rais dépêché de t'aimer
Comme l'on court après la vie
Car on n'aime jamais assez
Je t'aurais dit, je t'aime aussi

Les mots faut pas qu'on les conserve
Faut les distribuer à la ronde
Sinon les mots à quoi ils servent
À part à décorer les tombes?

Si j'avais su
En partant ce soir-là
Si j'avais su
Que le temps n'attend pas
Si j'avais su, si j'avais su
Mais souvent, on ne sait pas
Qu'on voit quelqu'un pour la dernière fois

Source : Musixmatch 
Paroliers : Paul Ecole / Timothée Duperray / Alban Lico
Paroles de Si j'avais su © Duperray Editions, Azerty, Mousike Publishing




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